Quelques chasseurs de primes empêchent les pires ordures de la galaxie de dormir la nuit. Parmi eux, Jewl'a Sème-la-mort est la seule par qui il soit socialement acceptable d'être terrifié. Malveillante et dotée d'un sens draconien du châtiment, Jewl'a veille à ce que ses proies aient largement le temps de regretter d'avoir attiré son attention.
Les débuts de Jewl'a dans les quartiers inférieurs de Coruscant furent extrêmement violents. Née au milieu des émeutes de la faim et des pillages, elle est le produit de la pauvreté et du désespoir qui ont marqué le blocus Mandalorien de la Voie Hydienne. A priori, une orpheline d'une dizaine d'années aurait dû être une proie facile pour les criminels qui se multipliaient dans les profondeurs de la ville-planète, mais Jewl'a se révéla être une combattante-née, ni plus ni moins. Au lieu de craindre les prédateurs, elle en devint un et affronta les chefs des gangs et des esclavagistes avec une effronterie que personne n'avait imaginée.
Jewl'a passa des années cachées dans les ombres de Coruscant, assouvissant sa vengeance sur tous les individus qui la contrariaient et amassant suffisamment de crédits pour poursuivre sa chasse au-delà des rues de sa planète natale et se bâtir une réputation redoutable dans toute la galaxie. Finalement, ce sont les Mandaloriens qui firent de l'ascension de Jewl'a une infamie galactique. Sponsorisée pour la Grande Traque par un baron du crime de l'Échange qui avait fait un rapide passage sur sa liste noire, Jewl'a s'imposa. Son triomphe fut exceptionnel en raison de la cruauté de ses prises : elle ne ramena pas une seule proie vivante. Lors de la célébration de sa victoire, Jewl'a ne fit aucun effort pour dissimuler son mépris des Mandaloriens, choisissant de les traiter de haut, après des centaines de provocations en duel. L'histoire se répandit comme un vaisseau enflammé et renforça le respect que les Mandaloriens avaient pour la nouvelle championne et la crainte qu'elle inspirait à la pègre.
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