L'équipe se confie sur le départ de Darabont

L'histoire a fait grand bruit : déjà secouée par une saison 1 assez moyennement convaincante, et menacée d'une restriction budgétaire conséquente, La série a perdu, il y a quelques mois, son créateur et showrunner, Frank Darabont.

La presse s'est rapidement emparée de l'affaire, internet a relayé l'indignation des fans, et plusieurs showrunners ont fait part de leur frustration envers AMC, la chaîne diffusant la série.

Parachuté à la place de Darabont, Glen Mazzara, bras droit de son prédécesseur, et ancien showrunner de la série Crash. Un producteur qui raconte à Entertainment Weekly comment la transition s'est effectuée pour le reste de l'équipe : "J'ai réuni les acteurs le lendemain du départ de Darabont. C'était une réunion pétrifiante, aussi j'y suis allé et je me suis montré honnête quand à mon sentiment très mitigé. Au début, la situation était très brouillonne, et certains pensaient que j'étais responsable, que je voulais prendre les rênes de la série. Heureusement, une fois que je leur ai expliqué que ce n'était pas le cas, et que nous allions poursuivre la vision de Frank, je crois qu'ils ont été rassurés (...)".

Une version que confirme Jon Bernthal (interprète de Shane) : "Ce show, c'est la création de Frank, il en est le cœur et l'âme, et (...) ça en énervera probablement certains, mais l'ombre de Frank plane clairement sur cette saison 2." Ce qui ne veut pas dire pour autant que sans Darabont, plus de The walking Dead : "Cela dit, on s'adore tous, devant et derrière la caméra, on adore ce show, et rien ne pourrait nous ralentir, ou nous arrêter."

Une équipe solidaire, donc, malgré le départ controversé de Darabont : de quoi créer des liens intenses et durables, comme l'explique Mazzara : "Après le cast, il a fallu que j'aille tout expliquer à l'équipe technique. Et là, les acteurs m'ont dit de ne pas y aller seul, qu'ils voulaient être présents avec moi durant cette épreuve. C'était un moment extraordinaire, parce qu'ils n'avaient pas à réagir ainsi : je ne les connaissais pas vraiment, voire pas du tout, pour certains. (...) Je leur en serai toujours redevable."